Question
Quelle est la traduction la plus exacte de la Bible ?
Réponse
Il est difficile de choisir la traduction la plus exacte, car c'est un peu comme demander : "Quelle est la meilleure marque de camion ?". Cela dépend de l'usage que vous comptez en faire et des critères que vous utilisez pour l'évaluer. Chaque traduction de la Bible suit certains principes de traduction qui affecteront le travail final. Certaines traductions s'efforcent d'être "littérales", c'est-à-dire qu'elles visent à une correspondance exacte, mot pour mot, dans la mesure du possible. D'autres tentent d'être "dynamiques", ou "pensée pour pensée", en donnant le sens global du texte dans un langage moderne, sans nécessairement fournir une correspondance mot à mot. Une traduction peut être meilleure pour l'étude, et une autre peut être meilleure pour la lecture publique. Une personne lisant au niveau du CM2 peut préférer une traduction différente de celle d'un étudiant de l'université.
La traduction n'est pas une science exacte. Il n'y a souvent pas de correspondance parfaite entre les mots des différentes langues. En outre, chaque langue possède des expressions idiomatiques et des figures de style (notoirement difficiles à traduire) ainsi que des facteurs historiques et culturels qui peuvent affecter la connotation des mots d'une manière qui ne peut être traduite.
Un exemple en anglais permet d'illustrer ce propos. Si vous avez une amie qui participe à une production théâtrale et que vous voulez lui souhaiter bonne chance, vous pouvez dire "Break a leg", une expression idiomatique qui, dans le monde du théâtre, remplace l'expression "bonne chance" (qui est considérée comme un mot qui porte malheur). Si vous traduisez l'expression idiomatique littéralement, les lecteurs risquent d'avoir une impression erronée s'ils ne comprennent pas les subterfuges culturels qui se cachent derrière l'expression. Dans ce cas, il serait préférable de traduire "break a leg" par "bonne chance". Une troisième option serait de laisser l'expression intacte mais d'inclure une note de bas de page explicative sur ce qu'elle signifie réellement.
Comme le montre notre exemple, la traduction la plus littérale n'est pas forcément la plus exacte. Plus une traduction tente d'exprimer le sens original dans un langage contemporain, plus l'interprétation subjective est introduite. En outre, la lisibilité peut devenir un problème. Une traduction "littérale" très précise serait très illisible. Un Nouveau Testament Interlinéaire donne le texte grec sur une ligne et, en dessous, la traduction approximative pour chaque mot grec. Si l'on se contente de lire les mots traduits, on se retrouve, dans la plupart des cas, avec un fouillis confus de mots. C'est très littéral mais pratiquement dénué de sens. Au fur et à mesure que la traduction deviendra plus lisible, elle deviendra forcément moins littérale.
La plupart des traductions se situent sur un continuum entre "littéral" (rester aussi proche que possible des mots et de la structure littéraire d'origine) et "dynamique" (communiquer le sens du passage d'une manière que le lecteur moderne comprendra, même si des mots supplémentaires sont introduits qui ne figurent pas dans le texte d'origine). Il existe des dizaines de traductions françaises. Les meilleures sont réalisées par des équipes d'érudits évangéliques compétents et révisées par d'autres. Aucune personne ne possède à elle seule toutes les compétences nécessaires aujourd'hui pour produire une bonne traduction.
En fin de compte, le choix de la traduction "la plus exacte" sera une décision subjective. Pour varier les plaisirs, on peut choisir une traduction différente chaque année pour la lire, en notant tout ce qui sonne différemment ou semble donner un sens différent à un texte.
Toute traduction effectuée de bonne foi par des chercheurs compétents peut être considérée comme exacte et faisant autorité. En même temps, l'érudition humaine est imparfaite ; en outre, les traductions doivent être mises à jour au fur et à mesure de l'évolution de la langue.
La traduction n'est pas une science exacte. Il n'y a souvent pas de correspondance parfaite entre les mots des différentes langues. En outre, chaque langue possède des expressions idiomatiques et des figures de style (notoirement difficiles à traduire) ainsi que des facteurs historiques et culturels qui peuvent affecter la connotation des mots d'une manière qui ne peut être traduite.
Un exemple en anglais permet d'illustrer ce propos. Si vous avez une amie qui participe à une production théâtrale et que vous voulez lui souhaiter bonne chance, vous pouvez dire "Break a leg", une expression idiomatique qui, dans le monde du théâtre, remplace l'expression "bonne chance" (qui est considérée comme un mot qui porte malheur). Si vous traduisez l'expression idiomatique littéralement, les lecteurs risquent d'avoir une impression erronée s'ils ne comprennent pas les subterfuges culturels qui se cachent derrière l'expression. Dans ce cas, il serait préférable de traduire "break a leg" par "bonne chance". Une troisième option serait de laisser l'expression intacte mais d'inclure une note de bas de page explicative sur ce qu'elle signifie réellement.
Comme le montre notre exemple, la traduction la plus littérale n'est pas forcément la plus exacte. Plus une traduction tente d'exprimer le sens original dans un langage contemporain, plus l'interprétation subjective est introduite. En outre, la lisibilité peut devenir un problème. Une traduction "littérale" très précise serait très illisible. Un Nouveau Testament Interlinéaire donne le texte grec sur une ligne et, en dessous, la traduction approximative pour chaque mot grec. Si l'on se contente de lire les mots traduits, on se retrouve, dans la plupart des cas, avec un fouillis confus de mots. C'est très littéral mais pratiquement dénué de sens. Au fur et à mesure que la traduction deviendra plus lisible, elle deviendra forcément moins littérale.
La plupart des traductions se situent sur un continuum entre "littéral" (rester aussi proche que possible des mots et de la structure littéraire d'origine) et "dynamique" (communiquer le sens du passage d'une manière que le lecteur moderne comprendra, même si des mots supplémentaires sont introduits qui ne figurent pas dans le texte d'origine). Il existe des dizaines de traductions françaises. Les meilleures sont réalisées par des équipes d'érudits évangéliques compétents et révisées par d'autres. Aucune personne ne possède à elle seule toutes les compétences nécessaires aujourd'hui pour produire une bonne traduction.
En fin de compte, le choix de la traduction "la plus exacte" sera une décision subjective. Pour varier les plaisirs, on peut choisir une traduction différente chaque année pour la lire, en notant tout ce qui sonne différemment ou semble donner un sens différent à un texte.
Toute traduction effectuée de bonne foi par des chercheurs compétents peut être considérée comme exacte et faisant autorité. En même temps, l'érudition humaine est imparfaite ; en outre, les traductions doivent être mises à jour au fur et à mesure de l'évolution de la langue.