Question
Qu'est-ce que la théologie libérale ?
Réponse
La théologie libérale est une perspective théologique qui réinterprète les Écritures en fonction de la science et de l'éthique modernes. Elle met l'accent sur la raison et l'expérience plutôt que sur l'adhésion stricte à l'autorité doctrinale, se positionnant ainsi comme une alternative à la théologie conservatrice. Les théologiens libéraux considèrent la théologie conservatrice comme "ancienne", "dépassée" ou, pire, "oppressive". La théologie libérale estime que les chrétiens doivent "changer avec leur temps".
La théologie libérale a pris de l'importance à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle en acceptant l'évolution darwinienne, en appliquant la critique biblique moderne et en s'engageant dans le mouvement de l'évangile social. Au cours de cette période, la théologie libérale a connu sa plus grande influence au sein du protestantisme, bien qu'elle ait connu un déclin avec la montée de la néo-orthodoxie dans les années 1930 et de la théologie de la libération dans les années 1960. Malgré ce déclin, la théologie libérale a persisté au XXIe siècle en tant que mouvement au sein du protestantisme et du catholicisme.
Au XIXe siècle, la théologie libérale s'est développée en réaction au milieu intellectuel dominant, notamment à la théorie de l'évolution et de la sélection naturelle. L'acceptation de l'évolution darwinienne a rendu difficile la défense des interprétations traditionnelles du récit de la création dans la Genèse. Influencés par les Lumières, les théologiens libéraux ont fondé leur foi non pas sur les Écritures ou la personne de Jésus-Christ, mais sur la raison et l'expérience humaine. Une foi raisonnable, ont-ils conclu, est une foi qui correspond à une vision moderne du monde.
Pour les théologiens conservateurs, l'Écriture est la Parole de Dieu qui fait autorité. "Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne" (2 Timothée 3:16-17). L'Écriture n'est pas le produit de l'imagination humaine, c'est la parole inspirée de Dieu. En tant que telle, elle fait autorité et est vraie (Jean 8:31 ; 14:15).
Les théologiens libéraux ont rejeté les doctrines de l'infaillibilité et de l'inerrance bibliques, choisissant plutôt d'appliquer la critique supérieure au texte biblique. Ce faisant, ils ont conclu que l'Écriture n'est pas l'autorité première et finale en matière de foi et de pratique. Les théologiens libéraux lui substituent la raison humaine et l'expérience religieuse.
Une fois l'autorité de l'Écriture sapée, toutes les doctrines chrétiennes essentielles s'effondrent également. Par exemple, les théologiens libéraux ont rejeté la doctrine du péché originel (Romains 5:12), la naissance virginale du Christ (Isaïe 7:14 ; Matthieu 1:23), la Trinité (Luc 3:22), la divinité du Christ (Jean 1:1, 14), la résurrection corporelle du Christ (Luc 24:39), etc. Pour les théologiens libéraux, Jésus n'était rien d'autre qu'un professeur de morale exemplaire qui nous a appris à aimer Dieu et nos voisins.
Jésus était un enseignant exemplaire précisément parce qu'il était la Parole éternelle et préexistante de Dieu faite chair (Jean 1:1, 14). En tant que tel, il a parfaitement obéi à la volonté du Père, y compris en mourant sur une croix pour les péchés de l'humanité (Philippiens 2:5-11). Après sa mort, il est physiquement sorti du tombeau, vainquant les puissances de Satan, du péché et de la mort. En Christ, il y a le pardon des péchés et l'espoir de la vie éternelle. C'est la doctrine biblique. C'est la doctrine apostolique. La théologie libérale n'est ni l'une ni l'autre, elle est le produit de Satan, qui est "le père du mensonge" (Jean 8:44).
La théologie libérale a pris de l'importance à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle en acceptant l'évolution darwinienne, en appliquant la critique biblique moderne et en s'engageant dans le mouvement de l'évangile social. Au cours de cette période, la théologie libérale a connu sa plus grande influence au sein du protestantisme, bien qu'elle ait connu un déclin avec la montée de la néo-orthodoxie dans les années 1930 et de la théologie de la libération dans les années 1960. Malgré ce déclin, la théologie libérale a persisté au XXIe siècle en tant que mouvement au sein du protestantisme et du catholicisme.
Au XIXe siècle, la théologie libérale s'est développée en réaction au milieu intellectuel dominant, notamment à la théorie de l'évolution et de la sélection naturelle. L'acceptation de l'évolution darwinienne a rendu difficile la défense des interprétations traditionnelles du récit de la création dans la Genèse. Influencés par les Lumières, les théologiens libéraux ont fondé leur foi non pas sur les Écritures ou la personne de Jésus-Christ, mais sur la raison et l'expérience humaine. Une foi raisonnable, ont-ils conclu, est une foi qui correspond à une vision moderne du monde.
Pour les théologiens conservateurs, l'Écriture est la Parole de Dieu qui fait autorité. "Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne" (2 Timothée 3:16-17). L'Écriture n'est pas le produit de l'imagination humaine, c'est la parole inspirée de Dieu. En tant que telle, elle fait autorité et est vraie (Jean 8:31 ; 14:15).
Les théologiens libéraux ont rejeté les doctrines de l'infaillibilité et de l'inerrance bibliques, choisissant plutôt d'appliquer la critique supérieure au texte biblique. Ce faisant, ils ont conclu que l'Écriture n'est pas l'autorité première et finale en matière de foi et de pratique. Les théologiens libéraux lui substituent la raison humaine et l'expérience religieuse.
Une fois l'autorité de l'Écriture sapée, toutes les doctrines chrétiennes essentielles s'effondrent également. Par exemple, les théologiens libéraux ont rejeté la doctrine du péché originel (Romains 5:12), la naissance virginale du Christ (Isaïe 7:14 ; Matthieu 1:23), la Trinité (Luc 3:22), la divinité du Christ (Jean 1:1, 14), la résurrection corporelle du Christ (Luc 24:39), etc. Pour les théologiens libéraux, Jésus n'était rien d'autre qu'un professeur de morale exemplaire qui nous a appris à aimer Dieu et nos voisins.
Jésus était un enseignant exemplaire précisément parce qu'il était la Parole éternelle et préexistante de Dieu faite chair (Jean 1:1, 14). En tant que tel, il a parfaitement obéi à la volonté du Père, y compris en mourant sur une croix pour les péchés de l'humanité (Philippiens 2:5-11). Après sa mort, il est physiquement sorti du tombeau, vainquant les puissances de Satan, du péché et de la mort. En Christ, il y a le pardon des péchés et l'espoir de la vie éternelle. C'est la doctrine biblique. C'est la doctrine apostolique. La théologie libérale n'est ni l'une ni l'autre, elle est le produit de Satan, qui est "le père du mensonge" (Jean 8:44).